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 Le monde de Sraal

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-Arnaud
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MessageSujet: Le monde de Sraal   Le monde de Sraal EmptyLun 17 Oct - 23:03

Le monde de Sraal


Tout commença au cœur d’une forêt, dans une cabane. Le jour peinait à se lever et les nuages dans le ciel démontraient la puissance de l’orage d’automne qui avait secoué les bois la nuit passée. La maisonnette semblait habitée. Un petit filet de fumée sortait d’une cheminée apparemment endommagée. Soudain la porte s’ouvrit el laissa place à un individu de taille moyenne aux cheveux roux et aux yeux verts. Il se tenait droit et inspirait profondément l’air du petit matin, n’étant que peu habillé, le froid devait lui mordre les chairs. Son visage restait encore indistinct, il était dur de lui donner un âge. Il fit rapidement le tour de la petite demeure et revint tenant par la bride un magnifique cheval bai. Il lui murmura quelques mots :
- Tu es prêt, Revän. Nous allons nous mettre en chasse, nous n’avons presque plus de viande et je te rappelle que je ne mange pas d’herbe, moi.
L’homme entra dans sa demeure et en sortit avec une selle en cuir brun et son équipement :
Un arc long en frêne, un carquois dorsal pour les archers de cavalerie (l’extérieur en cuir et l’intérieur en tissu, de manière à ce que les flèches ne bougent pas même au grand galop), plusieurs flèches empennées avec des plumes de faisan et une lance, ou peut-être un javelot de 1m50 tout au plus. Sur la porte étaient visibles des inscriptions :

« Je suis Sraal, l’esprit gardien des bois
Quiconque s’attaquera au grand royaume de la forêt devra d’abord me terrasser
Je suis Sraal, le gardien de ces lieux et tout en moi y appartient
Craignez moi, car je n’aurai aucune pitié avec les réfractaires du code des bois
Puisse la paix régner en ces temps encore difficiles
Si elle ne vient pas d’elle-même, je la forcerais
A vos dépens…»


Ce n’était pas la main d’un être humain qui avait écrit ces quelques mots. Une puissance magique devait bel et bien œuvrer en ces bois…

Sraal monta en selle et flatta l’encolure de sa monture, la chasse promettait d’être plus dure que celle de la semaine passée. Le gibier se faisant de plus en plus rare. Il siffla et comme en réponse une énorme créature sauta au sol. Une espèce de tigre aux rayures brunes se tenait devant le jeune homme.
Quand allait-il attaquer ? Si il lui sautait à la gorge, Sraal n’aurait même pas le temps de sortir une flèche. Mais étonnement, le grand félin ne se décida pas. Il restait impassible tel un fauve de marbre, sa taille avoisiner 1m40 au garrot et sa peau était brune. Sraal finit enfin par rompre le silence :
- Viens, Erad, je pars en chasse.
Le fauve se mit à côté de Sraal. Le cheval de ce dernier ne tressaillit pas, il semblait même être heureux de retrouer cette étrange créature près de lui. Sraal fit galoper sa monture sur plusieurs kilomètres, toujours suivit par le fauve. Il arriva sur le chemin de chasse habituelle, un sentier recouvert d’épines de sapin. Il descendit de selle et se mit à scruter le sol à la recherche d’éventuelles empreintes de chevreuil ou de cerfs. Après un certain temps, il remarqua de petites traces en demi-cercles, il remonta la piste jusqu’à une grande clairière. Un troupeau de chevreuil d’une taille respectable y paissait.
- Erad, place toi de l’autre côté. J’attaque le troupeau par devant, je vais essayer d’abattre un des plus faibles. Si je n’y arrive pas, occupe-t-en.
Erad avança dans les buissons qui bordaient la clairière, il était presque impossible de le distinguer dans les arbres. Sraal attendit une ou deux minutes et plaça une flèche sur la corde. Il tapota la croupe de sa monture et se lança dans la clairière. Les animaux pris de panique s’enfuirent, certains le frôlaient, mais celui ne daignait pas tirer sur ces bêtes. Il avait une cible et il comptait la ramener pour le repas de la mi-journée. Après plusieurs coups d’oeils rapides, il réussit à la repérer, un vieux mâle pennant à courir. Il épaula et tira, le projectile atteint l’animal sur le flanc gauche. Sraal se rapprocha et inspecta le chevreuil, il était probablement mort sur le coup. Le jeune homme retira la flèche et le replaça dans son carquois.
- Erad revient, nous avons de quoi dîner, lança-t-il d’un ton joyeux.


Que la chaleur d’un foyer peut être agréable quand on n’arrive pas à se réchauffer !
La maisonnette était équipé de la sorte : la porte se tenait du côté Nord, un petit lit du côté Est, une table et deux chaises occupaient le centre de la cabane et une armoire prenait place dans l’angle Est.
Sraal tournait une cuillère dans ce qui ressemblait vaguement à une marmite. Il plongea l’ustensile et se servit une bonne part de viande. Il était fatigué, cela faisait bientôt 5 ans qu’il défendait la forêt sacrée de Natarim. Sur le plancher, Erad était occupé à engloutir un bon morceau de chevreuil encore rouge. Sraal s’assit et commença à manger lentement, ressassant les diverses actions qu’il avait mené ce matin-là. Il empoigna une choppe sur sa gauche et but une longue goulée. Il réfléchit à tout les sacrifices qu’ils avaient faits pour défendre cette forêt : quitter son petit royaume à l’ouest, ses amis, sa famille …
Il se passa la main dans les cheveux. Peut-être aurait-il eu avantage à se rendre à Nordon, après tout il recrutait bien des soldats ! Il observa le tigre, Erad était la seule chose qui l’obligeait à rester. Sans lui, plus rien n’aurait eu de sens. Erad représentait la forêt, puissante et inébranlable, de plus il était un compagnon fidèle. Sraal termina son repas et ressortit dans la froideur de la mi-automne. Il monta sur son cheval et galopa en direction de l’orée de la forêt située à de nombreux kilomètres de là.

Le calme planait d’une manière presque inquiétante, aucun n’oiseau n’entamait un des chants mélodieux dont ils avaient l’habitude. Pendant plusieurs heures, la chevauchée continua, arrivé à la fin du grand bois, il observa longtemps le panorama. Une immense plaine s’étendait sur une surface incommensurable. Il rêvassa durant de longues minutes regardant ça et là les quelques indices qui pourraient trahir une présence humaine. A l’est, une fumée montait jusqu’au ciel à plusieurs dizaine de kilomètres de là, derrière une colline. Cependant, Sraal ne daigna pas s’y rendre, les bois de Natarim étant réputé dangereux, ces voyageurs n’auraient sans doute aucune envie à y pénétrer. Il s’attarda plutôt sur les quelques traces couvrant par endroit le sol, cherchant autant les empreintes d’un ongulé qui pourrait lui constituer un repas potentiel pour les jours à venir que celle d’un soldat qu’il devrait traquer de manière à le surveiller constamment. Après avoir penché la tête à de nombreuses reprises, il conclut que les alentours des bois ne connaissaient pas beaucoup de succès auprès du gibier et des aventuriers. Il fit un tour d’horizon rapide des lieux et se retourna pour rentrer chez-lui. La route fut légèrement plus longue qu’à l’allé,la nuit diminuait énormément la visibilité. Mais n’étant pas pressé de dormir, Sraal ne força pas l’allure. En cours de routes plusieurs bruits plus que bizarres alertèrent ses sens. Sur le côté gauche du sentier, une femme poussait des cris et des hommes courraient. Sraal mit pied à terre et fixa intensément Revän, lui expliquant qu’il ne devait pas bouger et ne pas faire de bruit par simple contact visuel. Sraal planta son javelot dans le sol, plaça une flèche sur la corde de son arc et se mit à s’approcher avec toute la discrétion qu’un gardien est capable de mettre en oeuvre. Il écarta les branches d’un buisson et fut surpris par un spectacle des plus inquiétant : une quinzaine d’hommes lourdement armés étaient affairé à attacher une jeune fille aux cheveux roux et à allumer un feu. Sraal eut du mal à s’empêcher de sauter sur eux, mais il savait très bien qu’il ne vaincrait jamais une troupe aussi conséquente… enfin pas de cette manière. Les soldats ne l’avaient pas repéré. Il pensa à Erad, il devait lui dire de venir le plus vite possible, lui expliquer… Il se concentra longtemps, jusqu’à, pour sa plus grande surprise, voir apparaître une ombre dans les arbres. Erad sauta au sol et atterrit tout en douceur. Ils échangèrent le contact visuel, pour décider de leur manière d’agir, après quoi Sraal prit toutes ses flèches dans sa main et les compta, 6. 6 flèches pour 15 ennemis. Il regarda à nouveau Erad, empoigna son javelot et grimpa dans un arbre dulequel le camp des ennemis était visible. Erad fit le tour du campement et se cacha dans des buissons. Sraal sortit de sa poche un petit bout de papier et un crayon et écrivit quelques mots. Il attacha le message à une branche et la lança en direction des hommes. Ils ne mirent pas longtemps à remarquer la présence du papier, l’un d’eux l’ouvrit et le lut à haute voix :

« Quitter la forêt et relâcher la jeune femme,
Sinon je le ferai moi-même »

Les soldats se mirent à rire d’une façon peu respectueuse.
- On ne sait pas qui tu es vraiment, mais on ne va ni partir, ni relâcher la fille, c’est assez claire, le gardien. C’est nous qui commandons ici.
La jeune femme regarda en l’air, inquiète et terrorisée. Les événements semblaient la dépasser totalement.
Sraal décocha la flèche qu’il tenait, elle rasa l’oreille de l’homme qui venait de parler, le paralysant de peur.
- J’espère que cela vous suffit, dit Sraal d’une voix inquiétante, la prochaine fois, je ne prendrai pas la peine de le laisser en vie, alors partez et en vitesse.
- Nous ne comptons pas partir, cette forêt nous appartient désormais, tu ne peux rien contre nous et tu le sais, répondit un autre ennemi.
- Très bien, j’ouvrirai le feu cette nuit, je vous laisse deux heures pour décamper.
- Compte là-dessus, rétorqua il.
Sraal sauta à terre et remonta sur Revan, la nuit promettait d’être difficile. Il se dépêcha de se rendre à sa cabane, de récupérer toutes les flèches disponibles et de retourner à l’endroit où devait avoir lieu la bataille. Il arriva deux heures et demi, fort de 3 projectiles en plus. Il se posta à nouveau sur un arbre et constata que rien n’avait bougé. A contrecœur, il banda son arc et abattit un des ennemis. L’alerte fut aussitôt donnée dans le campement. Sraal vit quelques archers brandirent leur armes tout en cherchant des yeux leur adversaire.
- Barre toi, cria un homme.
Sraal reprit une flèche en regardant l’endroit où s’était caché Erad plusieurs heures auparavant, il remarqua un petit mouvement dans les buissons qui trahissait la présence du félin. Il banda son arme et tira, un corps tomba sans bruit dans la pénombre. Au sol, le calme de la nuit avait laissé place à la terreur générale. Chacun essayait de trouver un abri potentiel, tandis que du haut de son arbre, Sraal décochait ses projectiles meurtriers. A chaque tir, un corps de plus jonchait le sol. Quand il eut décoché 5 flèches, Sraal parla :
- Je vous laisse à nouveau une chance de vous enfuir, ce sera la dernière. Le carnage total peut encore être arrêté.
- Descend et viens te battre comme un homme.
- Tant pis pour vous, lança Sraal.
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MessageSujet: Re: Le monde de Sraal   Le monde de Sraal EmptyLun 17 Oct - 23:03

Il sauta au sol, empoigna son javelot et le brandit bien droit devant-lui. Les ennemis attaquèrent en masse, Sraal évita quelques coups et en para un ou deux. Il dévia une attaque frontale et contre-attaqua avec une rapidité impressionnante. Son adversaire se retrouva avec une pointe enfoncée dans son ventre. Il restait 6 hommes encore valides, Sraal continua sa besogne en prenant parti de la longueur de son arme pour frapper par-dessus la garde des ennemis. Il n’hésitait pas à sauter pour se propulser sur quiconque se trouvait dans son champ de vision. Après de nombreuses attaques bien placées, il réussit à prendre l’avantage. Du campement, il ne resta plus qu’un ennemi situé à environ dix mètres de lui, un arc et une flèche encordée à la main, visant son adversaire. Si cette flèche était décochée, Sraal ne donnait pas cher de sa peau.
- Tu ne peux plus rien gardien, comment finira ton service, si tu meurs avant !
La jeune femme semblait pleurer, sa survie qui ne dépendait que de ce sauveur inespéré allez être cruellement remise en cause.
- Le sort des gardiens ne dépend pas de moi, ma mort ne changera rien dans vos plans, la forêt de Natarim est bien trop puissante, même pour vous. Vous êtes bien loin de comprendre ce qui se passe en ces lieux !!!
- Adieu gardien, tu as récité tes dernières paroles.
L’homme visa, Sraal leva les yeux au ciel et repassa toute sa vie dans sa tête, son adolescence où il avait quitté Estria (un royaume d’homme de l’Est), la rencontre avec Erad… Tous les facteurs important qui avaient créé sa vie actuelle. Tout c’était passé bien trop rapidement pour un homme aussi jeune, pour un homme de 21ans. Subjugué d’une émotion grandissante, Sraal tomba à terre et crut mourir. Il vit une ombre se jeter sur l’archer et le mettre à terre.
« Erad », dit il avant de fermer les yeux et de sombrer dans l’inconscience.

Il sortit de son sommeil dans son lit près duquel Erad se tenait assis. Sraal pensa immédiatement à un rêve, comment aurait-il put…. mais quand il détourna la tête vers la droite, il aperçut des mots sur le mur :


« Bravo gardien, hier tu t’es montré digne de ton devoir
Cependant tu n’as fait qu’une partie du travail
Il reste un adversaire bien plus dangereux à l’orée de la forêt
Cette fois-ci, tu ne pourras céder à la peur, sinon tu mourras
Sois fort Gardien, ne les laisse pas s’en prendre à notre royaume
Tu as désormais le droit et le pouvoir d’utiliser les armes de
Priam, le premier Gardien
Tu es le seul ces 5 derniers mille ans à avoir reçut se privilège
Montre toi digne de lui
Ne t’inquiètes pas pour la jeune femme, tu la rencontreras à Nordon,
Cependant ne pense plus à elle maintenant
Concentres toi sur l’affrontement que tu mèneras
Va et combat avec ton cœur »


Sraal relut plusieurs fois le message, «Tu as désormais le droit d’utiliser les armes du premier Gardien ». Sraal sortit du lit et caressa Erad qui se mit à ronronner.
- Tu m’as sauvé la vie, je te suis reconnaissant, lui dit il.
Il s’habilla rapidement et alla ouvrir l’armoire du fond, il y découvrit les armes dont le message parlait, un arc long en if, un carquois remplit de nombreuses flèches empennées de plumes d’aigle, le roi des cieux, symbole de pouvoir et d’intelligence, décorées de trait lumineux allant sur ton le fût jusqu’à la pointe en métal doré.
L’équipement était aussi constitué d’une épée et de son fourreau, Sraal la dégaina et ne put que rester en admiration devant cette arme exceptionnelle, le manche mesurait 15centimètres et se terminait en en demi-cercle, la lame était évidée en son milieu et le tout parfaitement équilibrée, Sraal se demanda un instant si ce n’était pas la lame de l’Umbarnien. Après un long moment d’admiration, il plaça le fourreau à sa ceinture et prit le carquois, mais n’aperçut aucun point d’attache qui aurait permit de le ceindre dans le dos. Il sortit de sa demeure suivi d’Erad, et appela Revan qui accourut aussitôt. En regardant plus près la selle, il remarqua un espace de la même grandeur que le carquois, il le posa sur la partie et l’attacha grâce à une longue lanière. Sraal monta Revan, encorda une flèche et le talonna. Si un ennemi, un seul se postait sur son chemin, Sraal décocherait son projectile sans le moindre regret. Le voyage fut plutôt calme comme à l’accoutumée. Il chevaucha longuement vers le lieudit pour finir par y arriver bien plus tard. A l’orée, une énorme créature crachait une longue et large flamme sur la forêt qui se mit à brûler, un dragon noir des royaumes reculés. La peau de la bête était presque entièrement recouverte d’épaisses écailles fumantes, les yeux grands comme le poing et une taille devant atteindre dix mètres. Sraal eut une faible hésitation et se lança dans la bataille. Sa mission était de vaincre cet adversaire qui allait se montrer plus coriaces que la plupart de ceux qu’il avait battu auparavant. Sraal tira sa flèche sur la peau lisse des pattes de l’animal qui poussa un long cri de douleur. Il avait trouvé son point sensible et il comptait l’utiliser. Le dragon réagit violemment et cracha sa salive enflammée sur son ennemi. Sraal tira la bride de Revan sur la gauche et évita le mortel crachat. Tout en s’approchant du monstre, il continua à le cribler de flèches toujours bien placée et toujours aussi douloureuse. L’arc de Priam était infiniment plus puissant que celui qu’utilisait habituellement Sraal. Il arriva bientôt à mois de 5mètres de la bête, sauta au sol et dégaina son épée. Courant le plus vite possible, il évita de justesse un coup de queue dévastateur qui rasa un arbre dans la foulée. Arrivé à portée d’épée, il frappa de toutes ses forces sur les membres inférieurs du dragon qui s’effondra dans un grand fracas d’arbres déchiquetés. Sraal monta avec difficulté sur la tête du monstre et lui asséna un coup fatal. Sraal tituba et tomba au sol (seul quelques anciens savent qu’un combat contre n’importe quel dragon est extrêmement éprouvant, les écailles de l’animal absorbent l’énergie vitale des humains, certains guerriers meurent même d’épuisement après avoir gagner l’affrontement).


Il se réveilla encore une fois dans son lit, la nuit n’avait pas encore laissé place au soleil, avec la même impression d’avoir rêvé, sur le mur à des inscriptions étaient à nouveau inscrites.


Bravo Gardien
A nouveau tu as démontré le courage que doit posséder un vrai gardien
5 ans, cela fait longtemps que tu n’as pas revu ta famille
Nous te remercions de ton service rendu envers nous et la forêt
Tu es bien plus puissant que nous ne le pensions
Les hommes ne contrôle ni leur destin, ni leurs sentiments
Cependant tu nous as fait douter de cette phrase
Nous te libérons de ton devoir envers les bois
Tu es montré digne des armes et dePriam
Garde les et emmène Erad avec toi
Votre amitié franchira toutes les frontières
Tu auras à jamais un allié.


Sraal lut attentivement le message, emporta les quelques affaires lui appartenant et sortit de la cabane avec Erad. Il plaça l’épée à sa ceinture et reprit son ancien carquois qu’il ceint d’une manière presque solennelle. Il fit galoper Revan, Erad à ses côtés. Arrivé en haut de la colline Est, il retourna une dernière fois vers la cabane dans laquelle il avait mangé et dormit ses 5 dernières années. Elle semblait se dissiper comme un mirage, bientôt elle ne fut plus qu’une image indistincte.
- Au revoir, je reviendrai un jour ou l’autre, murmura-t-il.
Sraal talonna sa monture et devint rapidement une ombre dans le petit matin, seul l’âme du gardien resta en ces lieux…



L’aventure continue …



-Arnaud
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MessageSujet: Re: Le monde de Sraal   Le monde de Sraal EmptyJeu 28 Sep - 6:34

Forme : Vocabulaire interessant, syntaxe tantôt douce, tantôt crispante et notemment lorsque saupoudrée de
fautes de français vraiment basiques <Quitter la forêt et relâcher la jeune femme, sinon je le ferai moi-même>,
ou fautes de frappe <dans un arbre dulequel le camp des ennemis était visible>.
Tournures parfois biscornues <aucun oiseau n’entamait un des chants mélodieux dont il avait l’habitude>,
voir relevant du barbarrisme <aucun n'oiseau> (assez rarement heureusement).
Ponctuation baffouée ==> phrases illogiques <La route fut légèrement plus longue qu’à l’allé,la nuit diminuait énormément la visibilité> <Sraal prit toutes ses flèches dans sa main et les compta, six>.
NB: on doit rédiger toutes les données numériques quelques qu'elles soient (6 flèches pour 15 ennemis).
Il est conséillé d'éviter les parenthaises.

Fond : Intruigue sypatique et floue. Beaucoup d'attentes, de questions pour peu, voir aucune réponse. Il y a du pain sur la planche pour l'épisode deux.

Bonne chance.

PS : J'aime beaucoup l'idée et l'effort ! J'espère que nous pouvons attendre une suite conéquente... Smile
Good !
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-Arnaud
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MessageSujet: Re: Le monde de Sraal   Le monde de Sraal EmptyJeu 28 Sep - 20:16

Merci d'avoir lu et fait un commentaire.

Mais pour ce qui est des fautes d'orthographe, j'ai entièrement recorigé ce texte.

La suite s'appelle retours vers Estria et est déjà postée sur ce forum.
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