Sylvara Nouvel écrivain
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Nombre de messages : 5 Emploi : Idéaliste Date d'inscription : 08/05/2006
![L'hélianthe sur le coeur Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: L'hélianthe sur le coeur Lun 8 Mai - 1:08 | |
| Ce qui suit est un petit teaser pour prendre la température des lecteurs... ______________________________________________________ L’hélianthe sur le cœur Hier était bleu ; il a rendu Aujourd’hui, bienheureux. Le temps passe sur l’onde ; il est fugace et sonde… La première fois, vêtu de pourpre, je vis, à votre bras droit et qui ne pliait point, une lame d’honneur forgée d’airain. …C'était certainement pour affirmer votre pureté.
Quelques jours ici à votre côté, croyez-moi, m'avaient suffis pour m'attacher à votre voie. Car de votre caractère vous m'imprégnâtes à jamais... Mais, oh, de bien plus encore vous m'avez comblée…! Entrons dans nos palais d’or aux colonnes de marbres, voyez ces jardins colorés ? La quiétude de nos arbres et les eaux cristallines aux murmures de gaieté ? Le zéphyr chuchotait un murmure doré pour le jour qui s'en allait décliner. Les lumières étaient douces et les formes sensuelles... mais la face de mon aimé ombrageait tout appareil. Votre céleste démarche et vos gestes de soie ; comme un fruit gonflé, qui attend de nourrir, Vos lèvres ingénues m'ont beaucoup fait souffrir. Votre stature douce et fière comme une stèle naissante...; que je souhaitais, dessus, m'y pencher, ardente, pour vous dévorer tendrement sans plus attendre, l'âme gorgée des grâces de vos prunelles tendres !
Et ce regard qui vous remplissait le coeur : vos yeux, pleins de cette prétention au bonheur. De cette rigueur, cet ordre, parfois espiègles ; toujours si fiers...
Puis à rechercher près de vous les senteurs de l'amour, des idées contraires se confrontaient à leur tour. Ainsi, sous votre aile blottie, bien qu'amoureuse de raison ; je fus un jour surprise et par Paix et par Passion...
...C'est qu'au fil des jours, comme une contagion, nos caresses perdaient en raison. Trop haut ou bas, je ne saurais dire. Mais nos carrières, en tous cas, s'en sont vues ternir. Le zéphyr était rouge feu... Je voyais votre visage merveilleux. Notre bonheur doucement se consumait car, de temps, peu s'en fallut pour que nous comprenions l'erreur et nous fassions châtier. ...Cette aura, cette puissance qui émanait de votre corps, S'emparant de moi me caressant, me réjouissant encore. Ces impressions toujours si denses de calme et de tempête, de confiance, de sécurité et de plénitude atteints... ont, en moi, gravé leurs doux stigmates à jamais. Ha, l'air m'étouffe ; il me manque l'oxygène de votre voix… De vous mon ami, mon compagnon, n'aurai-je donc jamais aucun son...?______________________________________________________ Terminado ! Des questions? Soumettez-donc! (C'est un plaisir que de discourir sur du lyrisme ! ^^) . . | |
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