Londres, 1990...

Voilà ma première (et seule) nouvelle... La version n'est pas définitive (ni terminée), en fait, c'est plutôt un brouillon, n'hésitez pas à donner votre avis !

Londres, 1990

Londres, 1990
Londres, 1990, le corps d’une jeune fille gisait sur le toit d’une voiture. Son dernier souffle dégagea une fumée blanche qui resta suspendue en l’air quelques secondes et fut aspirée vers le sol, entra dans une bouche d’égout et fonça vers un but inconnu, au bout d’un certain moment elle se trouvât devant un rat, ne freinant pas elle passait à travers en le tuant, l'animal expira la même fumée blanche et elle partit également, en effet, les fumées blanches tuaient tout être vivant qu’elles traversaient, ainsi elles se multiplièrent pour arriver au nombre de cent (quarante rats, quinze fleurs, quatre fourmis, dix mouches, un arbre, neuf chiens, dix chats, dix êtres humains plus la petite fille écrasée sur le capot de la voiture), elles se rassemblèrent toutes dans le ciel et partirent toutes vers le même endroit...

Sue Smith
"Maman!"s'écriait Sue Smith, une adolescente blonde au teint pâle et aux yeux bleus, son appel raisonnait dans toute la maison mais pas de réponse, sa mère était partie quelques minutes plus tôt, Sue se sentit rougir, une honte visible uniquement par elle mais elle rougissait souvent, des compliments de ses professeurs, de ses parents et des garçons, mais elle n'était toujours pas tombée amoureuse, elle trouvait ça stupide de "sortir" avec un garçon sans être amoureuse, les garçons ça n'est pas pareil, ils ne pensent qu'à ça; rougir souvent ne l'empêche cependant pas d'avoir une grosse force de caractère, sa mère en est très fière, elle prétend même que sa fille est capable de mettre à court d'argument le maire lui-même! Sur la table de la cuisine, elle vit le journal, le prit, et lut : "une jeune fille se suicide du toit d'une maison et dix morts suivent la sienne" et sur la photo elle reconnut... Élisabeth, sa meilleure copine, elle ne prit pas la peine de déjeuner et partit au collège en vélo dans les nuits froides et polluée de Londres.

Mairie
"Bon il arrive ce maudit adjoint."le maire, visiblement excédé, faisait les cent pas dans son bureau, il attendait son adjoint, justement le voila :
"-Bonjour monsieur le maire, pourquoi ne voulez vous pas installer des machines à café dans le...
-Je n'en ai rien à foutre de vos machines à café ! êtes vous au courant de ce qui s'est passé cette nuit !
-Oui ! il paraît que le plus vieil arbre de la ville est mort
-Onze de nos chers administrés son morts, et les pompes funèbres ont fait mine de ne rien savoir en augmentant leur prix sous prétexte de la montée des prix du marbre, et la meilleure nouvelle c'est que les familles nous ont demandé de payer le obsèques
-C'est vrai, les "croque-morts" auraient pu nous faire un prix de gros !
-Mettez vos sarcasmes à la poubelle et occupez vous de ça, mais pourquoi n'y a-t-il pas de machines à café ici! Si quelqu'un me cherche, je suis à la beuverie londonienne!"Quand on vous disait qu'avoir plus de caractère que le maire relevait de l'exploit!

L'irlandaise de Londres
"Bon il arrive le gamin!"O'connor est un vieil irlandais qui a quitté sa patrie natale pour Londres il y a quelques années, la raison? être chrétien pratiquant à la frontière entre l'Irlande du sud et du nord, on ne peut pas dire que ce soit une situation très stable! Un peu ronchon, on le comparait au maire, mentalement mais aussi physiquement, il suffisait juste de boire un petit peu et on dirait vraiment des jumeaux! bon, disons juste qu'il se ressemblait de caractère. Le gamin en question, c'est Alex, Alex Brown, brun, bronzé, yeux noirs, n'as pas de répartie. Son père, George, membre du congrès aux États-Unis, et sa mère, Martha, bimbo multisiliconnée que George à appâté avec l'argent, ont voulu élever Alex comme un enfant gâté, mais il a refusé de faire "comme papa" sa passion était le journalisme, ce qui n'a pas plu à George et Alex c'est empressé de fuguer à Londres où il a été recueilli par O'connor qui vient d'en faire un journaliste car, il était vraiment nul à l'école, en plus, il n'est pas, c'est le moins qu l'on puisse dire, très ponctuel, mais à quatorze ans, il a encore le temps de corriger ce défaut :
"-Excusez-moi monsieur O'connor, mais je...
-Il n'y a pas de mais qui tiennent, c'est bien parce que c'est la première fois sinon je t'envoyai un aller simple pour les Etats-Unis, je ne pense pas que tes parents, surtout ton père, est apprécié ta petite escapade hors de la grande république!
-C'est noté m'sieur O'connor, mais pourquoi vouliez vous me voir?
-Cette nuit, y c'est passé quelque chose de vachement étrange, onze morts, plus un taux élevé de mort d'animaux et c'est l'irlandaise de Londres qui doit être la première sur le coup, les autres patrons de magazines sont encore en train de roupiller, il faut en profiter alors prend ton vélo et fait la tournée des collèges de la ville, la première morte était une gamine de ton âge!
-OK
-Brave gars." Le vieil O'connor avait ceci de diffèrent par rapport au maire: il était tendre quand il voulait, c'est-à-dire quand il était tout seul, il aurait eu peur qu'on le prenne pour une femmelette. L'irlandaise de Londres était le magazine de O'connor, un magazine qui prenait de l'importance du fait que la politique de O'connor est de travailler, travailler et se lever tôt quand le patron le demande, car O'connor a du nez et il sent les scoops quand il y en a.

Le distrait
Sue fonçait dans les ruelles qu'elle connaissait par coeur, un raccourci pas mal du tout mais assez dangereux, au bout d'un moment elle retrouva la longue ligne droite qui mène au collège, en danseuse, elle piqua un sprint, sans s'en rendre comte, elle était en train de doubler un car scolaire, ce qui, même si celui-ci ralentissait en vue du collège tout proche, est quand même assez extraordinaire! Elle s'apprêta à prendre le virage pour entrer dans le garage à vélo, mais malheureusement, Alex qu l'on surnommera maintenant "le distrait", lui coupa la route...
"-Oh zut j'ai déraillé ! Se dit Sue assez énervé. Oh et puis tu n'aurais pas pu faire gaffe toi !
-Euh excuse-moi. Dit Alex un petit peu gêné. Je peux t'aider ?
-Non !
-Etn moi, est-ce que tu pourrais m'aider ?
-Pourquoi ?
-Eh bien... Je suis journaliste depuis peu et je voudrais savoir si tu sais quelque chose sur la catastrophe de cette nuit, enfin...
-La catastrophe de cette nuit ! Elisabeth, mon dieu ! Dit Sue en détalant à toutes jambes vers le préau où les deux amies avaient l'habitude de se rencontrer.
-Et, pour cette nuit..."Et Alex s'en alla continuer la tournée des collèges.

Soulageantes retrouvailles
Le collège de Sue était d'apparence particulièrement classique, un gros pavé posé au milieu d'un endroit où on avait oublié de construire des immeubles qui jalonnent les alentours... Sue courait à travers la cour, et quand elle vit dans le préau sa meilleure amie, elle lui sauta au cou :
"-Elisabeth !
-Qui a-t-il Sue ? Dit Elizabeth qui ne comprenait rien à ce cérémonial inhabituel. C'est mon anniversaire ?
-Mais non ! Je te croyais morte !
-Ah bah c'est sympa !
-Mais, tu n'as pas lu les journaux ?
-Bah non, tu les lit toi ?
-Non mais ce matin, la fille morte écrasée sur le capot de la voiture, elle te ressemblait étrangement !
-Tu sais... Londres c'est grand ! Si ça se trouve, toi aussi tu as un sosie ici !
-Bon, ça va bientôt sonner, en tout cas, tu m'as fichu une sacrée trouille !
-N'importe quoi..."

Beuverie londonienne
La beuverie londonienne est un bar récent mais qui c'est imposé rapidement comme l'un des meilleurs bars de Londres, son architecture de vieux pub irlandais a fait beaucoup de fidèles... Les autres pubs ressemblent à des restaurant où on ne fait même plus de Guiness-pression ! Les formes de la Beuverie était en parfait accord avec la vieille ville qui s'étalait aux alentours... Le maire, malgré son énervement, félicitai intérieurement le whisky maison en les enchaînant à une vitesse impressionnante, O'Connor n'a qu'a bien se tenir ! Quand soudain :
"-Monsieur le maire !
-Monsieur l'adjoint.
-Nous travaillons d'arrache-pied pour trouver une solution au problème de la nuit dernière...
-Et ça donne...
-Mais, vous avez trop bu !
-Et ça donne...
-Euh, rien mais...
-Alors pourquoi tu me fais chier !
-Je vous sers ? Une serveuse s'approcha des deux hommes le calpin à la main. Elle n'était autre que la cousine de Sue, elle lui ressemblait sauf qu'elle avait 10 ans de plus et qu'elle était brune.
-Un whisky ! Dit le maire en manquant de tomber de sa chaise.
-Rien pour moi. Dit l'adjoint en relevant le maire et quand il croisa le regard de la jeune dame... Euh... En fin de compte si ! Je vais prendre une... Menthe à l'eau ! L'adjoint avait bien entendu dit ça pour avoir ensuite l'espoir d'engager une conversation avec la serveuse.
-Menthe à l'eau ! Pff, pauvre pédale ! Le maire ne s'arrangeait pas au fil des verres alors l'adjoint décida de demander le nom de la serveuse puis de s'en aller avant que les paparazzis ne rappliquent.
-Excusez-moi mademoiselle. Dit l'adjoint d'un air peu assuré. Je voudrais savoir votre nom. La question était directe, et comme l'adjoint était assez beau garçon la serveuse se sentit rougir puis dit :
-Euh... Jamis.
-Quel nom de merde ! Le maire devenait vraiment encombrant alors l'adjoint dit :
-Excusez-le, il a trop bu, au revoir, Jamis !

Retour à l'Irlandaise
Alex, essouflé, arrivait en fin de matinée devant l'Irlandaise de Londres, les formes cubiques et étranges du bâtiment prenait une forme de temple sous le soleil de midi, avec son toît plat pour éviter les frais supplémentaires, le bâtiment devenait classique, si on se concentrait sur ce détail, ce détail... Il venait de faire le tour des collèges de la ville, mais il se demandait comment il allait annoncer à O'Connor qu'il n'avait rien trouvé d'interessant, oh, bien sûr, il y avait cette fille bizarre qui avait réagie d'une drôle de façon à son annonce et elle avait lâché un nom... Elizabeth... Il fallait parler de ça, et uniquement de ça au vieux. Il était obligé de lui en parler ! Le seul moyen de vérifier cette hypotèse était d'aller à la morgue ou aux pompes funèbres... Personne ne voudrait lui lâcher l'information ! Mais, de toutes façons, qu'est-ce que cela apporterait de savoir que l'une des filles mortes se nomme Elizabeth ? Il pensait trop à cette fille, et, prenant compte de l'inutilité de l'information, partit dire à O'connor qu'il n'avait rien trouvé...