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 Arc en Ciel

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Sakura
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MessageSujet: Arc en Ciel   Arc en Ciel EmptyLun 5 Juin - 22:36

Résumé : Car il est des choses inévitables comme le destin, on les subit sans broncher mais non sans souffrir, voici l'histoire de Gabrielle qui a un destin bien lourd et sans pitié, elle nous conte sa vie, sans pudeur et sans faux semblants, pour nous montrer que même lorsque le destin est intraitable il y a toujours un arc en ciel...

Arc en Ciel

Chapitre 1 : Tout ce qui est écrit...

Quels sont mes problèmes ? Quels sont mes soucis ? Aucun à vrai dire, mais en même temps...Les tracas ne sont que des banalités de la vie, on s’en accommode et on vit avec, ils nous suivent toute notre vie de manière plus ou moins présente, mais ils sont toujours derrière notre dos et quand on se retourne on se les prends en plein dans le visage et c’est si désagréable que parfois on aimerait mieux mourir. Cependant c’est cette peur des problèmes qui fait que l’on s’accroche et qu’on va de l’avant dans notre vie, j’ai toujours pensé que tout ce que nous faisions était écrit de cette main appelée Destin, le destin...quel mot abstrait...mais pourtant il est tellement réel qu'il me semble presque ancré au fond de mon âme, chaque être humain est une pièce du puzzle du grand livre de la vie, et l’on y peut rien c’est ainsi, c’est un peu comme un match couru, un match perdu d’avance car notre adversaire nous est bien trop supérieur, tout ce qui est écrit est ineffaçable et inévitable, ce qui doit arriver arrivera et on devra y faire face. Je ne sais pas de quoi mes lendemains seront faits, car à partir d’aujourd’hui ma vie a pris un virage à 180° et c’est là que je me suis rendue compte que je ne pourrais plus rien faire pour m’échapper...

Gabrielle fit tourner son crayon entre ses doigts et regarda la pluie qui tombait contre ses carreaux

C’était par une matinée pluvieuse d’avril, je rentrais à la maison, mais à peine entrée il m’est venue une soudaine envie de m’enfuir loin, très loin de cette sensation glaciale, la maison vide était étrangement froide, et même les caquètements de mes perruches sonnaient faux, c’est donc avec cette envie de fuir que j’entrais dans le salon, autour de moi tout sombrait dans des ténèbres obscurs, le téléphone me fit pousser un cri de terreur, mais c’est quand je le décrochais que je me mis à hurler. Je ne me souviens plus très bien de la suite, juste que mon père est rentré avec mon frère et que j’étais assise comme un zombie à zapper sur le canapé et des bras chauds de mon petit frère qui m’enlacent. Maman...maman n’était pas là...maman était à l’hôpital...elle n’était pas morte...elle était juste dans le coma. Un coma « provisoire » dû au choc, c’est sûr que s’encastrer dans un camion fait un choc, elle pouvait se réveiller d’un jour à l’autre, on ne savait pas si elle aurait de graves séquelles... si elle restera un légume, si elle sera paralysée d’un côté, ou si elle nous a oublié...de toutes les options aucune ne me paraissait humaine...je ne voulais pas qu’elle souffre et je ne voulais pas qu’elle nous oublie, je n’ai jamais bien compris le jargon médical avec ses mots compliqués, les tristesses qui vont parfois avec. Et elle s’est réveillée...en « parfaite santé », en oubliant un léger détail...son mental équivalait à celui d’un enfant de 3 ans, il fallait tout lui réapprendre, c’est à partir de ce moment là que j’ai pris en main mon destin et que j’ai coupé mes fils de marionnettes.

-Gabrielle ! Maman a fait tomber son bol de lait tu veux bien lui ramasser je vais rater mon bus !
-D’accord mais dépêches toi Gaël, un retard de plus et tu es collé, et tu sais bien qu’il ne faut absolument pas que tu sois en retard le soir...
-Je sais à ce soir Gabrielle !

Maman....maman ne fait que des maladresses...mais elle reste ma mère et je la respecte, avant de partir au lycée, j’attends que la mère d’Aurore arrive pour s’occuper de ma mère comme chaque jour, Aurore...celle qui m’aide à survivre, celle qui m’aide à supporter tout ce que je dois vivre, celle qui m’allège en me faisant mes devoirs quand je ne peux pas, celle qui me reste fidèle. Il est 7h20, voilà Marie-Anne qui arrive et qui prends la relève, j’entends sa douce voix filtrer à travers la porte que je referme

-Bonjour Corinne, comment vas-tu ? Aujourd’hui on va aller faire une ballade en ville

Je ne ressens plus cette boule dans la gorge, je relève la tête et elle est là, fidèle au rendez vous avec son grand sourire.

-Salut Gabrielle ! J’ai passé une soirée de FO-LIE faut que je te racontes, tu te souviens de...

Je ne l’écoute plus et je la contemple, toujours joyeuse, quelque soit la situation

-Dis tu m’écoutes ?
-Excuses moi tu disais ?
-Oh rien va, je te disais que Romain s’était déclaré et que je lui ai dit que ce n’était pas possible, faut pas abuser non plus, c’est un ami OK, je l’aime BIEN OK mais sans plus et toi tu en penses quoi ?
-Que c’est un idiot, il savait très bien qu’il n’avait aucune chance...mais il est si inconscient...et si innocent...juste bon à briser un lien formé pendant des années...
-Mais bon...en fait tu vois...il ne me plaît pas et j’aime quelqu’un d’autre...
-Eh bien dans ce cas...

Nous courrons vers notre bus qui arrive et j’entends les rires quand j’entre dans le bus et j’entends mon nom qui est sifflé.

-Gabrielle la pas belle ! Tu les achètes où tes fringues ? Aux puces ? Les années 70 sont passée tu sais ? Les pantalons supra larges et les tuniques c’est passé de mode !
-Juliette tu n’es qu’une petite prétentieuse qui se prend pour une reine alors que tu ressembles à un cafard.
-Aurore, je te comprends pas traîner avec cette fille tu vaux mieux, on dirais un sac poubelle, elle a rien à faire avec une meuf comme toi !
-Et moi je dis que tu ne vaux même pas la peine qu’elle te regarde, Gabrielle à quelque chose que les poufs en ton genre n’ont pas !
-Ah ouais ?
-Ouais le sens du RESPECT
-Allez laisse la je me moque de ce qu’elle raconte, si je m’en préoccupait y a longtemps que je me serais abonnée à Poufiasse Mag...
-Mouais...mais un de ces 4 je leur ferais ravaler leur fond de teint moi ça ira vite...mine de rien si tu te coiffais le matin tu n’aurais pas l’air d’un épouvantail, mais c’est ce qui fait ton charme naturel, tu es nature...et c’est ce que j’aime chez toi
-Trop gentille Aurore mais toi on dirait Einstein alors bon...
-Gabi ! Aurore ! Venez voir !
-Salut Geoffrey, merci de nous avoir gardé une...
-Désolé...mais Mélanie a établi le squat de la banquette...
-Et toi grand chef des idiots tu ne l’as pas viré ! S’énerva Aurore
-Oh les deux débiles là ça suffit, je voulais me mettre près de Geoffrey alors je m’y suis mise...

Aurore s’énerva un peu plus encore, je ne savais pas quoi faire c’est alors qu’il me vint une idée

-Dis voir Mélanie tu as rendu ton devoir de mathématiques ? La prof va te coller un zéro sinon...à moins que tu ne le lui rendes tout à l’heure
-Ah euh oui je l’ai rendu...JULIETTE !

Et voilà Mélanie qui court dans le bus rejoindre Juliette et qui lui demandes de l’aide pour son devoir.

-A-t-elle oublié que ce n’est que demain qu’on doit le rendre ?
-Je pense Gabrielle, sinon les filles comment allez vous ?

Nous nous installons, Aurore à côté de Geoffrey et moi à côté de la fenêtre, je ne les écoute plus, je regarde le paysage qui défile derrière les vitres du bus, je n’ai pas envie d’aller au lycée, j’ai rendez vous chez l’assistante sociale ce matin, alors que je regarde les personnes au dernier arrêt, un détail me retiens sur une des personnes, un garçon que je n’ai jamais vu, un nouveau, je le regarde monter et se diriger vers nous, et de sa voix hésitante et de son accent étrange il nous demande si il peut s’asseoir.

-Bien sûr, Gabrielle, décales toi
-Oui...
-Excusez moi de vous être dérangée juste pour que je puisse m’asseoir...je m’appelle Nataku, Tsubame Nataku, je suis nouveau dans la ville
-Gabrielle Mercier ravie de te rencontrer
-Moi aussi

Et il me parle de son arrivée en France des nombreux Lycée où il a été en 6 mois, 4 pour être précis, et que ses parents avaient décidé de s’installer dans cette ville, il est bavard, je n’aime pas ça, je n’aime pas les gens qui parlent même si on ne leur réponds pas...

A l’époque c’est ce que je pensais, maintenant j’aimerais de nouveau l’entendre papoter pour rien, mais c’est désormais impossible, car tout ce qui est écrit doit se passer...

Gabrielle s’étira referma son cahier et le contempla un instant puis posant son stylo elle éteignit la lumière et s’endormit.
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Sakura
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MessageSujet: Re: Arc en Ciel   Arc en Ciel EmptyMer 7 Juin - 15:05

en attendant voilà le chapitre 2 sur les 4 déjà tapé ^^

Chapitre 2 : Il faut savoir souffrir pour vivre

Je suis lasse de ne pas bouger. Fatiguée de ne rien faire, ni même de penser. À quoi pourrais-je penser, tout me le rappelle, tout me déprime.
Je n'ai rien à faire, en même temps j'ai envie de ne rien faire, et puis je ne peux rien faire.
Il faut avouer que la vie est bien faite dans un sens, moi qui avant me laissait aller, qui ne faisait rien, maintenant je ne peux plus. Mais bon, le destin s'acharne sur les mêmes, ce qui est écrit arrivé, nous n'y pouvons rien, je ne suis qu'une vulgaire humaine. Mais autrefois, pendant mes bons souvenirs, j'oubliais cette fatalité omniprésente, je me sentais ... immortelle.
La jeunesse n'est qu'une chimère d'innocence et de naïveté. Le reconnaître fait souffrir...


Gabrielle se réveilla doucement, éclairée par les rayons du Soleil qui filtraient à travers les rideaux.
Elle prit son petit cahier qui étais sur sa table de chevet, mit son stylo dans sa bouche et fixa son regard sur son plafond, allongée.


Le lycée. Enfin, moi qui ne voulais pas y aller, j'étais bien contente de le voir cette fois-ci. Mon voisin dans le bus, ce nouveau, était d'un bavard rarement égalé, à part par ces pestes de Juliette et de Mélanie. J'avais beau ne pas répondre, il s'évertuait à me raconter sa petite vie, moi je pensais à ce que j'avais comme cours avant de rentrer à la maison pour m'occuper de Maman.
Je descendis du bus avec Aurore, Geoffrey et Nataku qui était derrière nous. Geoffrey l'aida à se repérer en lui montrant les bâtiments.

-Écoute, tu vas dans ce bâtiment, tu cherche le bureau du CPE au 3ème étage et ...
-Geoffrey imbécile, c'est au 2ème étage.
-Ah? Ah ouais c'est vrai, je confonds trop souvent avec la salle de retenue. Je vais plus souvent dans celle-ci il faut le dire. Merci Gaby.
Aurore n'allait pas le rater.
-En même temps mon cher petit Geoffrey, si tu faisais moins le malin avec ton ballon, tu n'aurais pas explosé une dizaine de fenêtre en 6 mois, et tu n'aurais donc pas récolté 15 jours de colle accumulés.
-Oh Aurore s'il te plait, garde tes remarques pour toi je t'ai pas sonné.

Je ne les écoutais plus, leurs disputes amicales étaient tellement nombreuses que dans ces moments je me mettais sur « pause ». Nataku lançait des regards perdus sur le lycée. C'était marrant mais bon, fallait bien l'aider, j'allais faire une B.A.

-Écoute, je viens de me rappeler que je devais aller chez le CPE également, justifier mes absences. Et puis j'ai une heure creuse normalement, je vais t'accompagner, au moins tu ne te perdras pas.

Je lui fis un petit sourire, il me remercia en s'inclinant profondément. Aurore se mit à rire devant mon air étonné. Je leur fis signe de notre présence. Geoffrey continua sur sa lancée, alors qu'Aurore me répondit, laissa notre ami s'exciter dans le vent.

-Ok, je te vois à notre cours de Français alors?
-Ouais a toute à l'heure.
-Aurore! Hey! J'ai pas fini!Je te parlais
-C'est bien dommage... Bon allez viens et tais-toi.

Sur le chemin menant au bureau du CPE, Nataku se montra assez curieux sur moi.

-Alors, Gabrielle-san, ça fait longtemps que tu connais les deux... personnes qui étaient avec toi dans le bus?
-Oui plutôt. Aurore est ma meilleure amie, quant à Geoffrey ça doit bien faire 7 ans que je l'ai dans ma classe chaque année...
-Ils ont l'air assez sympathiques et puis vous vous entendez bien.
Il me sourit. Je ne comprends pas pourquoi il me parle de tout ça, ce qui pourrait l'intéresser dans ma vie si futile.
-Oui c'est vrai...voilà le bureau, entre.

Le CPE demanda des papiers et des informations à Nataku sur son passé scolaire sa famille. Je n'écoutais que d'une oreille pendant que la surveillante réglait mes absences. Après tout ce ne sont pas mes affaires. Mais le CPE m'interpella

-Mademoiselle Mercier, ce jeune homme sera dans votre classe. Apparemment vous avez déjà fait connaissance...
-Oui enfin brièvement monsieur... Mais...
-Soit je compte sur vous pour l'aider dans notre établissement. Au fait comment se porte votre mère?
-Bien monsieur, je ferais de mon mieux. Elle va bien merci.
-Tant mieux, tant mieux! Allez maintenant au travail jeunes gens!

Tu parles d'une corvée. Comme si je n'en avais pas assez, il faut encore en plus que je m'occupe de lui. Et comme si ça ne suffisait pas ...

-Oh Poubelle girl qu'est-ce que tu fous? T'es venu faire des courbettes au CPE?
-Va faire ta manucure et lâche moi les baskets Juliette.
-Tu parles de baskets, je suis sûre qu'elles sont trouées, tu dois t'en servir comme passoire! ... Oh mais c'est qui celui-là? T'es pas de chez nous toi! Tu t’appelles comment? Moi c'est Juliette!Si je peux t'aider n'hésites pas.
-Euh, bonjour moi c'est Nataku enchanté, merci mais Gabrielle-san a été désignée pour m'aider.
-Elle? Bon bah reste avec si tu es du genre éboueur ... Franchement e ne comprendrais jamais les gens qui ...

Et elle repartit en continuant de médire sur mon compte, avec sa démarche provocante, et ridiculement semblable à celle d'un canard.
J'ai préféré faire l'impasse sur cette rencontre et Nataku du le remarquer car il ne décrocha pas un mot, Je ne l'en aurais pas cru capable. Mais après j'ai pu constater qu'il savait que dans certains moments il valait mieux se taire, et que le silence était plus expressif que les mots.

Nous arrivions enfin en Cours d'histoire où je repris ma place près d'Aurore. Nataku dut se présenter à la classe. La plupart des filles chuchotaient entre elles comme quoi il était beau, en plus un asiatique, c'est rare dans notre coin. Moi je m'étais posée, la tête sur mes bras croisés presque endormir, Aurore m'intima qu'il était derrière nous et je secoua passivement la tête, la tournant de manière à voir Nataku qui semblait un peu perdu.
La journée se passa comme toutes les autres, à cette exception près que Nataku était avec nous. Comme d'habitude, je suis rentrée très vite, sans prendre la peine de dire au revoir a qui que ce soit. Je n'ai même pas pensé à Nataku, si je l'avais offensé ou autre. Je le prenais un peu pour un fardeau, mais il allait me faire changer d'avis sur lui rapidement.


-Gaël, je suis rentrée!
-Ah! Gaby! Je suis désolé j'ai oublié d'acheter le pain et maman me fait une crise pour en avoir!
-J'ai compris, je vais en chercher.
À peine rentrée, il faut déjà que je ressorte. Sous la pluie. Je jette mon sac à coté de la porte, attrape un parapluie et sors jusqu'à la boulangerie.
Je déteste la pluie depuis ce fameux jour dont je vous ai parlé. Chaque averse me fait retomber dans cet enfer. J'étais plongée dans mes pensées, que j'ai traversé sans regarder. Heureusement une fois me sortit de ma torpeur.

-Gabrielle-saan!!

Je m'arrêtais, à temps. Une voiture, qui fonçait à toute l'allure rasa le trottoir où je stationnais. À croire que les voitures portent malheur dans ma famille. Je tremblais, plus par peur que par froid. Je me suis vue devenir comme ma mère...
Je me retourna et vit Nataku, courrant vers moi, trempé.

-Vous allez bien? Gabrielle-san? Il faut faire bien plus attention!!
-Je...Merci.

Il me sourit chaleureusement. Nous sommes allés ensemble à la boulangerie, puis il m'a raccompagné jusqu'à chez moi, la pluie avait cessé mais nous étions trempés jusqu'aux os. Je crois que j'ai dû l'inquiéter pourtant il n'en montrait rien. Une des choses qui me déstabilisait chez lui: on avais parfois du mal à le cerner.

-Voilà Gabrielle-san je vais vous laissez maintenant.
-Merci... Tu ne veux pas entrer pour t'essuyer un peu?
-Non je...je ne voudrais pas m'imposer ainsi et...
-Je m'en voudrais si tu tombais malade, et puis tu m’as sauvé. Allez entre.

Il me sourit. C'est très rare que des inconnus entre chez moi, à cause de ma mère. Mais il m'avait donné l'impression d'une personne sur qui je pouvais compter, sur sa discrétion.

-Gabyyy !! Te voilààà je m'inquiétais Qu'est-ce que tu ...Tiens, Bonsoir...?
-Nataku, Tsubame Nataku. Enchanté. Je suis un nouveau camarade de classe de Gabrielle
-Ravi. Je suis Gaël son frangin... Je peux te parler Gaby?

Il me prit à l'écart, je dis à Nataku d'entrer dans la cuisine un moment

-Qui c'est? Pourquoi tu le fais entrer? Il va voir maman!On le connaît même pas! Il va nous critiquer! Qu'es-ce qu'on fait si ensuite on a des problèmes?
-Écoute il est nouveau et pas méchant du tout, je lui fais ...confiance. J'ai failli me faire renverser tout à l'heure, s'il ne m'avait pas appelé, je serais peut-être à l'hosto. Il est trempé je peux pas le laisser dans cet état. Ne t'inquiète pas petit frère, je sais ce que je fais.
-Bon d'accord ...

Je retournais voir Nataku quand j'entendis le rire enfantin de ma mère. J'accouru et vit Nataku avec elle dans le salon.

-Mais... ?
-Votre mère est très sympathique, Gabrielle-san, Gaël-kun.

Ma mère et lui se souriaient, Gaël également. Moi j'étais perdue. Il ne trouvait pas cela étrange? Il ne prenait pas ma mère pour une irresponsable? Ce garçon est déroutant.

-Na ... Nataku, suis-moi je vais te montrer la salle de bain pour que tu te sèche.

Ma mère lui fit un câlin, il lui sourit presque comme à une petite soeur. À je l'ai presque trouver attendrissant.
Dans la salle de bain je le questionnai.

- Nataku, c’est pas évident à dire mais, enfin tu as remarqué pour ma mère et ...
-Gabrielle-san, je ne veux pas savoir. C'est votre vie. Cela ne me regarde pas. Vous n'avez pas à vous justifier. Et si vous n'avez pas envie de m'expliquer, ne le faites pas. Je n'ai rien à exiger.

J'ai trouvé cela si sincère, que je ne savais pas quoi répondre. D'autres n'auraient pas hésité à me questionner ou pourquoi pas seraient partis précipitamment. J'ai baissé les yeux, lui tendit une serviette et sortis.
Je m'occupais de ma mère quand il descendit.

-Nataku, je suis navrée, je te garderais bien pour le dîner, mais...
-Il n'y a pas de souci. Je devais y aller de toute façon. Je ne voudrais pas vous importuner davantage.

Il salua ma mère et serra la main à Gaël, puis je l’accompagnai jusqu'à la porte

-Merci pour tout Nataku. Tu m’as sauvé, tu nous as ...accepté.
-Ne me remerciez pas, c'est normal. Merci pour la serviette.
-J'y tiens. Au fait, ne me vouvoie plus, on a le même age à peu près. C'est assez gênant... À demain!
-D'accord, j'essayerais de m'en souvenir. Bonne soirée, à demain

Pour une fois, j'étais contente d'avoir rencontré quelqu'un. J'ai toujours eu du mal à m'intégrer, me lier avec les gens. Je me suis toujours tenue à l'écart des autres.
Demain dans le bus je lui demanderais de me raconter sa vie, là-bas, au Japon. Je lui dois bien ça. Peut-être qu'il sera content, moi ça me permettra de comprendre son mode de pensée qui est assez intriguant.
Je ne le connaissais pas vraiment, mais chose rare, je voulais le connaître un peu plus, cela se passait comme avec Aurore et Geoffrey...

Le destin l'a mis sur mon chemin, il nous a accepté, ma famille et moi. Il a fallu que je souffre pour le connaître, mais je ne le regretterais jamais. Même si maintenant je souffre encore, ce n'est pas à lui, à maman que j'en veux, mais à la vie. Les moments de bonheurs nous font croire à l'immortalité, les moments de douleur nous rappellent à notre statut de simples mortels.

Gabrielle regarda la pluie tomber derrière sa fenêtre, les mains sur son cahier et le stylo au coin des lèvres, elle était sereine, du moins semblait-il, en elle un grand désordre régnait, elle ne savait plus quoi penser, elle aimerait aller danser sous la pluie, elle regarde ses jambes, allongée et essaye de les bouger vainement.

-Il y a pas à dire, les voitures et la pluie me portent malheur...
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