(¸.•*´¯`Pub => "La Bière Bleue"´¯`*•.¸)

Le gouffre...le fond...le bas fond...Il y a tant de choses en ce monde que je ne puis expliquer. Je ne sais pourquoi les éléphants pleurent avant un tremblement de terre, je ne sais pourquoi nous avons parfois des impressions de "déjà-vu", je ne même pas pourquoi ma mère a eu pour époux le pire des connards, ni pourquoi les maths sont une matière que j'adore et qui rend pourtant mes bulletins monstrueux à voir. Il est de ces choses le fait que la nature humaine pousse chacun, sans forcément qu'il ne s'en rende compte, à prendre pour reclus tout ce qui est en bas. Autrement dit, pour nous, l'enfer est en bas. Les sous-terrains sont sombres, pleins d'égoûts et de rats. Les pauvres vivent en bas, les riches en haut...Pourquoi ? Cette question restera encore longtemps sans réponse.

La dynastie des Darkwood, noble famille ayant autrefois servis des lignées entières de rois, s'était justement retrouvée condamnée à la vie dans ces fameux bas-fonds. Plusieurs siècles auparavant, elle avait commis la pire erreur de son époque : trahir ses supérieurs. Ruinés, orphelins, les enfants Darkwood s'étaient réfugiés quelque part dans l'Ouest russe, au Sud du célèbre Lac Ladoga. Prenant leur courage à deux mains, les nobles descendants firent appel à toute leur sagacité afin de trouver un moyen de survie. La binjamine, dont on ignore encore le nom à ce jour, finit par faire une découverte époustoufflante. Les scientifiques ont très peu de détails à ce sujet, mais nous sommes en état d'affirmer que la jeune Darkwood, grâce à son sixième sens culinaire, inventa la plus délicieuse des recettes de bière. Aujourd'hui, les secret de ce délicieux liquide est toujours aussi bien gardé par Argus Darkwood, patron d'un certain pub du nom de "La Bière Bleue".

Nous savons bien peu de choses au sujet de cet endroit. A vrai dire, comme il a été bâti il y a fort longtemps, la terre a fini par le recouvrir entièrement. Il faut à présent descendre trois étages, afin de bien s'enfoncer dans sa poussivité. Le lieu en question est une vaste salle au sol de terre battue, faiblement éclairé, en plein coeur du vieux centre de Saint-Pétersbourg. Il est réputé pour ses mauvaises fréquentations, et les autorités qui osent s'y aventurer sont peu nombreuses. Aussi faut-il préciser qu'aucun agent de police n'est jamais sorti vivant de là-dessous. Des journalistes, des espions peut-être, ont pu échapper au sort fatal.

Les clients de cet endroît sont souvent en très bon terme avec M. Darkwood. Ce sont de grands joueurs de poker, pour les moins dangereux, et des terroristes mondialement reconnus, la plupart du temps. On y trouve des tueurs en série, de dangereux membres de sectes aux mystérieux pouvoirs, d'inquiétants chefs de boîtes secrètes...Et surtout, de grands complots s'y organisent. Souvent, des conflits éclatent entre les milliardaires assoifés de pouvoir, et rares sont dans ces cas les affronts singuliers. Il n'y a pas vraiment de fréquentateurs plus respectés que d'autres, mais de plus populaires, ça oui...

Une grande femme brune, vêtue comme une abbesse de premier ordre, apparut au pied de l'étroit escalier en collimaçon qui menait dans le pub. Sur la grande horloge du fond, minuit battit. Les yeux de la nouvelle arrivante allèrent se poser à tour de rôle sur les voûtes de fumée de cigarette et de drogue présentes dans l'atmosphère, la piste de danse poussérieuse dans le fond, les danseuses en sous-vêtements très légers serpentant autour de rampes, les barmaid en jupes qui circulaient entre les tables, le bar d'où provenaient des éclats de fou-rire...pour enfin s'arrêter sur l'espace de boxe, où une femme aux bras couverts de tatouages venait de mettre son adversaire K.O. Elle continuait de le frapper malgré son état, en ayant du mal à lancer ses " Allez ! Debout, molosse ! " à cause de sa lèvre fendue.

Rigel Kìddo sourit. Elle aimait cet endroit plus que son luxueux manoir de cinq étages ; elle aimait l'ambiance, elle aimait la liberté...elle appréciait le fait de se faire reconnaître par des gens qui ne cherchaient pas tous à la descendre. Bien plus d'un, par jalousie, s'était déjà opposé à la reine du crime. Mais aucun, pour le moment, ne s'en était sorti vivant. Il y avait un principe à respecter, lorsqu'on osait fréquenter cette classe de populace : lors d'un affront, on ne fuyait pas ; quelqu'un mourrait. Et ce quelqu'un était soi vous, soit votre adversaire.

La terroriste rejoignit premièrement le bar, et commanda une coupe de la célèbre Bière Bleue Darkwood. Elle salua amis comme ennemis avec une expression goguenarde, puis alla s'installer un peu plus loin, au milieu d'une bande de mafieux japonais.

{ Voilà, à vous de continuer ! ^^ Vous n'êtes pas obligés d'être un terroriste, vous pouvez aussi être un chasseur de primes, quelqu'un qui a perdu un proche par la faute de l'un d'entre nous, un espion, un fan ( qui sait ? )...j'espère que le sujet vous plaît ! }

hj : moi, je la trouve trop bien !!!!

Une jeune femme assise dans l'obscurité observait tout ce qui se passait dans la salle, en buvant sa bière.Elle avait de longs cheveux blonds relevés sur sa nuque, et des yeux rouges, qui faisaient ressortir sa peau d'une paleur inquiétante. Elle semblait attendre quelqu'un, mais cette personne ne viendrait sans doute pas. Elle regarda tour a tour le bar, la piste de danse, le ring de boxe. Aucun mouvement ne lui échappait, et elle écoutait chaque mot prononcé dans la salle. Enfin, elle reposa sa chope. Elle sortit un papier, et le parcourut rapidement des yeux, puis le rangea rapidement, esperant que personne ne l'avait vue.

Un homme été assis près du bar, une bière à la main. Il avait un grand manteau et un grand chapeau noir. Mais aussi un bandeau de la même couleur qui lui recouvrait les yeux. Il semblait regarder le bar et ne pas faire attention à ce qui ce passait autour de lui. Il tenait dans sa main droite une canne avec un pommeau en argent.

{ Ce qui est intéressant, c'est que ce milieu a pour originalité de mettre en scène des gens qui cachent bien leur jeu. Grands assassins, terroristes renommés ou espions, ce sont des personnes qui ont beaucoup de caractère, pour fréquenter un endroit comme celui-ci ^^ . 'Fin si ça vous plaît, vous m'en voyez ravie }

{ Au fait, je vous ramène un peu de membres de Dragonhide, ça vous dérrange pas j'espère ? ^^ }

Rigel était tranquillement affalée dans un grand fauteuil mangé aux mites, caressant délicatement le fourreau de son katana. Les mafieux qui lui tenaient compagnie se disputaient une partie de belotte pour du beurre, entre les chaussures à talons que la terroriste avait posés sur leurs table à cartes. Une barmaid en string et sandales vint lui approter une bouteille de Vodka caramelisée, et a jeune femme but directement dedans. Généralement, c'était comme cela qu'elle passait ses soirées libres, ou qu'elle venait se détendre après un attentat, une course poursuite, un éventuel échec...

Un faisceau lumineux vint l'éblouir pendant une fraction de secondes. Avec une rapidité inhumaine, Rigel se redressa subitement, sortant son sabre japonais, et renversa la table à cartes à l'occasion, sous les hurlements désapprobateurs de ses occupants. Plusieurs conversations cessèrent, en quête d'un affront inespéré, puis elles reprirent peu à peu, voyant qu'il s'agissait d'une fausse alerte.

" Kìddo, puta*n ! " lança en japonais celui qui semblait être le chef de la mafia ( c'était le seul à porter du blanc ) " J'avais misé 6 000 dollars sur ce jeu, et j'allais l'emporter haut la main ! "

La terroriste l'assassina du regard. Jusqu'ici, elle avait gardé un capuchon sur sa chevelure grasse, simple précaution. Elle fit un dangereux mouvement de sabre au-dessus de la tête de son interlocuteur, puis le rangea dans son fourreau avec un haussement d'épaules.

" Si tu n'es pas content, Takana, " répliqua-t-elle en russe " tu n'as qu'à aller te plaindre au mec, là-bas, au bar, avec la canne. C'est son bout en argent qui m'a aveuglée, en reflétant la lumière, et ce que j'ai fait c'était un réflexe. Vérifie s'il ne cache pas d'arme là-dedans, par la même occasion. Sa sagacité m'agace. "

Le dénommé Takana fronça les sourcils.

" Noami. " dit-il à l'une de ses fidèles, assise au dol, dos contre le pied d'une chaise. " Va t'occuper de lui ! "

Avec un sourire radieu, la mafieuse se leva et porta un fusil à pompe sur son épaule. Elle se fraya un chemin parmi les clients aux yeux étonnés et garda une distance de quatre mètres avec l'individu.

" Eh ! " cria-t-elle d'un mauvais russe " Toi, là ! Viens ici ! "

La porte s'ouvrit dans un grincement et une personne encapuchonnée entra dans la salle. Elle s'approcha du bar, commanda un verre de limonade et l'avala d'un coup sec. Elle releva la tête pour examiner les lieux, sans montré son visage. Puis elle aperçu Rigel. Elle se figea alors. Elle s'approcha d'ou elle se tenait et fouilla dans ses poches, s'approchant de plus en plus dangereusement de la terroriste. Les personnes présentent dans la salle la regardait bizarrement, toutes consciente que s'approcher de façon si mystérieuse de Melle Kiddo menait à la mort. Mais la silhouette encapuchonnée s'en approchait toujours aussi dangereusement...

Tout d'un coup elle s'approcha de la table juste à coté de l'endroit ou Rigel continuait à manier son katana discrètement et y déposa un stylo rose à paillette et un carnet avec des plumes et des froufrous violet pétard. Puis elle enleva sa longue cape qui faisait que l'on ne voyait rien d'elle et quasiment tout les regards se tournèrent vers elle, car c'était une jeune fille, très jeune, qui était… originale... ^^* Elle portait des escarpins, rose, avec des paillettes un peu partout, et un gros nœud sur le dessus de la chaussure. Sa jupe courte, lui arrivant au genoux, faisait apparaître de longues jambes qui lui donnait pas plus de 17 ans. En effet elle en avait 16. La jupe était en fait une robe, avec des jupons blancs ressortant sous une jupe évasée et plissée d'une rose fluo. Une ceinture violette lui enserrait sa taille fine. Elle portait sur la robe un bustier violet, et de longues mitaine montante (à peu près jusqu'au dessus des coudes) rose, rappelant la jupe. Son visage était assez fin, encadré par des boucles d'oreille cœur, cachées par les mèches de cheveux noires retombant de deux chignons qu'elle s'était fait, à la chinoise, avec des piques rose et violette, se qui semblait être ses couleurs préférées.

Elle saisi le carnet et se précipita sur Rigel. Elle la suppliait presque à genoux.

"S'il vous plaaaaiiiiittt!!! Vous êtes bien Rigeeeellll !!!!??? Un autograaappphhheeeeeee!!! S'il vous plait s'il vous plait! vous pouvez pas savoir depuis combien de temps je vous suis! j'aime trop se que vous faiteeeesss !!! Juste un petit autographee !!! "

Dans le coin le plus reculé du bar, le plus isolé, l'air était moins encombré de toutes sortes de fumées et on pouvait y entrapercevoir une série de banquettes au tissu délavé par l'usage. Elles étaient toute libres, à l'exeption d'une. Dessus, tranquillement assise en tailleur, un ordinateur portable posé sur les genoux, une jeune femme pianotait rapidement sur le clavier, buvant une chope de la fameuse bière bleue, spécialité tant louée de ce bar. On pouvait se demander ce qu'elle faisait là, ressembalnte à une simple étudiante qui travaillait. Peut-être out simplement parce qu'elle trouvait la paix dans l'ambiance tendue et dépravée du bar. Son aspect classique n'attirait pas les regards, lui permettant de se fondre dans le décor de façon surprenante. Mais, parfois, cette apparence si banale attirait plus l'attention que ce qu'elle ne pensait. Elle était vêtue d'un simple jean et d'un chemisier noir, avec des convers en cuir. Son visage, dégagé de sa chevelure - ou plutôt crinière - chatain roux, lui donnait une vingtaine d'années, pas plus, mais ses yeux démontraient une certaine expérience négative de la vie.

Lyan Tins grogna de manière agressive quand une jeune fille manqua de l'aveugler par les couleurs flashantes de ses vêtements, alors qu'elle relevait pour une fois le regard. Son grogement s'amplifia quand la même jeune fille se mit à supplier d'une voix stridente une cliente du bar de lui signer un autographe, empèchant l'étudiante de se concentrer. Elle fronça les sourcils en entendant le nom de la cliente. Rigel? Rigel Kiddo? Elle comprenait un peu mieux l'enthousiaste de la Fille en Rose. Mais de là à aller se traîner à genoux...Elles n'avaient pas la même notion de l'honneur. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait de loin la tristement célèbre terroriste Kiddo, et s'était contentée de l'observer à la dérobée. Pour la première fois, elle détaillait Mme Kiddo en face, même si celle-ci ne la voyait sûrement pas. Bien vite, elle détourna le regard sur l'écran de l'ordinateur pour se remettre à réfélchir à son texte. Non pas qu'elle n'ait osé la regarder trop longtemps, mais elle ne jugeait pas neccessaire de s'attarder sur ce fait divers plus longtemps.

Faisant abstraction de tout ce qui l'entourait, elle vida cul-sec sa bière et la posa à côté d'elle, en équilibre précaire, pour se remettre à taper d'un rythme effrainé dû à l'habitude sur son petit clavier et le coin se remit à retentir du monotone "clic-clic" qui s'était un instant tu.

Bien qu'il se passa des choses plutôt étranges dans le bar, l'homme au manteau noir ne bougeait pas d'un poil. Il ne répondit même pas à Naomi.

La jeune femme assise a une table remarqua une agitation dans la foule. En effet, une femme provoquait un homme assis au bar. Mais il ne lui répondit pas. Se doutant d'une bagarre imminante, elle revint à ses occupations : attendre son idiot de frère qui l'avait sans doute oubliée. Elle sortit une feuille de son vieux sac en cuir, et se mit à écrire.

Naomi haussa les sourcils et s'approcha avec détermination de l'homme à la canne. En réalité, elle ne semblait qu'à moitié japonaise. Le temps lui avait visiblement ravi ses attraits, stigmates d'une beauté ancienne, et elle commençait à être ridée, à force d'être expressive. La fatigue dans ses yeux ne voulait dire qu'une chose : elle avait déjà donné la vie.

La mafieuse prit le menton de l'homme entre son pouce et son index droits et observa un moment son bandeau, comme si elle avait voulu lire à travers.

" Dis-donc, toi ! Tu ne parles pas le Russe ? Tu veux peut-être que je te l'apprenne ? Ou ça ira ? "

Sans attendre de réponse, elle lui arracha la canne des mains et commença à l'examiner.

De son côté, Rigel avait eu l'air amusé par la fillette en rose. Avec un sourire dément, elle s'empara d'un couteau suisse posé sur la table, puis elle saisit les doigts de Kimberly, les examinant. La terroriste empoigna alors de plain-pied le canif et enfonça sans pitié sa lame dans la paume de sa fan.

" Ca, pour sûr que tu vas le garder, mon souvenir ! Tu auras droit à un autographe à vie, que tu porteras toujours sur toi, dorénavent. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser... "

A vrai dire, depuis une dizaine de miniutes, c'était une toute autre personne que Miss Kìddo observait. Il n'était pas dans les habitudes de ce pub de recevoir la visites d'étudiants ; autrement dit de gens cultivés, surtout en tenue de travail, qui viendraient souiller un tel endroit pour travailler. Et si quelqu'un avait l'air suspect, ici, en plein milieu de cette salle bondée de reclus, c'était bel et bien la bienveillante Lyan Tins.

Sur ce, abandonnant Kim à son malheur ( ou peut-être bonheur si elle était maso ), la jeune femme se leva. Elle prit soin d'emporter discrètement son katana et rejoignit tranquillement Lyan. Elle s'assit près d'elle, trop près, tout en sirotant le fond de sa chope de bière.

" Ce n'est pas la première fois que je te vois ici. Tu es secrétaire d'une mafia, ou bien espionne particulièrement mal méfondue avec le décor ? "

HS: "Bienveillante Lyan Tins" MDRRRRR

Lyan jetta un vague coup d'oeuil à la jeune fan qui se faisait transpercer la main et grimaça à sa place. La réaction de Mme Kiddo ne l'étonnait guère mais tout de même...La Fille en Rose était si jeune...Enfin, chacun ses idées, et ce n'était pas elle qui allait discuter celles de la célèbre terrorsite. Tout en maintenant un certain rythme de frappe, elle surveilla Rigel qui s'approchait d'elle, un peu trop à son goût. Elle n'allait tout de même pas s'asseoir à côté d'elle?

Si...

L'étudiante se décala imperceptiblement et finit de taper son paragraphe avant de prendre la peine de lever les yeux sur sa nouvelle voisine qui était trop proche selon elle. Beaucoup trop, même. Elle fit une dernière manipulation de sa main gauche, pour sauvegarder son fichier world, et laissa glisser sa main droite jusqu'à un poignard collé à sa cuisse.

" Puisque vous vous permettez de me tutoyer, je vais en faire de même" furent ses premières paroles à l'adresse Mme Kiddo. " Toi non plus, ce n'est pas la première fois que je te vois ici. Tu semble être une habituée. Il est vrai que la bière est excellente dans ce pub. N'est-ce pas ce qui en fait la réputation? Je me prétenderait juste étudiante, pour l'instant. Ni secrétaire de mafia, ni espionne. Tu n'as jamais vu une personne aux activités à peu près légales dans ce bar? Eh bien tu m'as trouvée ! "

Lyan considéra Rigel avant de rajouter avec l'ombre d'un sourire sur les lèvres:

" Les deux personnes sûrement les plus opposées dans leur profession sont rassemblée sur cette banquette, le hasard fait bien des choses, il semblerait..."

L'homme, très discrétement, prit le pistolet qu'il avait dans sa poche avec sa main gauche et enfonça d'un coup vif le bout de l'arme dans le ventre de la japonaise. Il se dégagea de l'étreinte de la main de Noami. Puis, il dit avec un calme déconcertant et dans un russe presque parfait :

"Je pense que se serait plutôt toi qui aurait besoin d'apprendre quelques trucs . D'abord, tu pourrais te présenter avant d'agresser les gens comme ça : c'est la moindre des politesse."

Noami sourit quelque peu fanatiquement. Bien entendu, peu de clients auraient osé s'aventurer ici sans être armés...
Le reste de la mafia, d'un même mouvement, s'étaient détournés de leurs activités, remis debout et ils pointaient à présent tous toutes sortes d'armes en direction de l'aveugle.

" Décidément, ce que l'on dit des gens de ce foutu pays est bien vrai ! La politesse avant tout, n'est-ce pas ? Eh bien, très cher étranger, je suis Noami Mori, "bras droit" de monsieur Sakana en personne ! "

La mafieuse était prête à abattre son fusil à pompe sur le crâne de l'homme.

" A votre place, je dégagerais tout de suite ce guidon de là, vous risqueriez de vous faire décapiter avant même d'avoir eu le temps de poser votre pouce sur le chien. "

Rigel, quant à elle, assassina Lyan du regard. le ton qu'elle employait envers elle avait tout pour lui déplaire.

" Le hasard, me semble-t-il, t'a donné un gros pif de moule, ma petite. Et un vilain défaut de sur-estimation de toi-même...fou, n'est-ce pas ? Trop confiance, trop au sérieux...Tu sais ce que l'on récolte avec un tel comportement, face à une personne d'un grade égal au mien ? En parlant de bière, il semblerait également qu'elle vous ait ravi tout stigmate de bon sens. Il est d'un danger extrême de m'adresser la parole sans s'être présentée. Alors ainsi tu es étudiante, c'est intéressant, très intéressant ; je pourrais savoir ce que tu étudies dans un endroit pareil ? "

L'homme n'avait pas bougé, comme s'il n'avait pas fait attention au bruit qu'avait fait tout ces hommes en se levant. Il rangea son pistolet avec calme.

"Je préfère ça. Je déteste les personnes malpolies."

dit-il presque à lui-même. Puis il se leva pour aller reprendre sa canne.

La jeune fille mit sa main valide devant sa bouche, le temps de réaliser ce qui lui arrivait. Quand elle eut compris, elle se mit à hurler, pleurer et se tenir la main. Cela donnait un charmant tableau: une jeune fille tout en rose, sautillant de partout, avec une main recouvrant la seconde, qui saignait abondamment, des larmes qui coulait partout sur ses joues et faisaient couler son maquillage rose et violet. Le tout recouvert d'un bruit assourdissant; ses cris.

"Riiiiiiiggggeeeellllll !!! Comment as-tu pu me faire çaaaaaa !!! Je t'aime moi !!! Je t'ai toujours aimmmeeerrr !!! Je suis folle de toi !!! Je t'aaaiiimmmmeeeeeeee "

La jeune femme s'approcha encore une fois de Rigel, après lui avoir déclaré son amour, et se dit que si jamais cela ne marchait pas, elle se découvrait, et passer au plan B... Seulement Rigel Ne Pouvait Pas lire dans ses pensées, et ne savait donc pas ce qu'il se tramait...

la jeune femme leva le nez de sa feuille. Les cris de la fille en rose lui faisait mal aux oreilles, et l'empechait de se concentrer. Elle lui jeta un regard noir. soudain, un homme s'assit a sa table, une chope a la main.

" te voila enfin, dit-elle, furieuse, je crois que tu ne viendrait pas. "

Le jeune homme lui sourit.

" crois tu vraiment que je laisserai ma soeur toute seule dans un endroit pareil ?

- c'est ce que tu as fait, idiot. "

Le jeune homme ne répondit rien, mais s'interressa a ce qu'elle écrivait.

" c'est quoi? "

Elle cacha la feuille de ses mains, et le regarda.

" rien qui te concerne. "

Puis elle se remit a écrire, observant de temps en temps ce qui se passait dans la pièce, tandis que l'homme buvait lentement sa bière.